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NOs pratiques

L’Institut vous présente son travail sur le soin poétique

Théorie et pratique du soin poétique

Il s’agit pour nous d’allier notre apport théorique à l’expérience, de mettre en pratique la conception élargie du soin que nous visons, d’élaborer et faire découvrir des approches thérapeutiques qui ouvrent le champ sur ce que soigner veut dire,

sur ce que signifier «bien être» au monde.

Explorer des différentes manières de (se) soigner

Nous vous présentons nos outils théoriques et vous invitons à vivre une expérience directe d’un soin poétique :

 

Vous pourrez réfléchir avec nous sur la notion relation thérapeutique poétique que nous appelons.

 

Vous pourrez découvrir et vous initier aux méditations poétiques au parc Chazière.
Vous pourrez vivre nos cercles poétiques de soin en forêt.

 

Vous pourrez suivre notre travail de conception en cours d’un soin poétique par le corps : le corps poésie.

agenda

Tous les vendredis de 13h30 à 14h30
au parc Chazière – Lyon 4è

 

Séances animées par Jean Faya, Annick Gotteland et Lya Artur
Accès libre et gratuit

Samedi 27 juillet 2024 de 13h00 à 19h00
en forêt 

 

Séances animées par Lya Artur et Jean Faya
30 € (paiement sur place)

Projet

 

Au travail, avec Giovanna Parpagiola, chercheuse et danseuse

et Jean Faya

le soin poétique

en théorie

La base du soin poétique :

la phénoménologie

Le soin poétique que nous travaillons, trouve son origine dans la philosophie d’Edmund Husserl de l’intentionnalité. Pour Husserl, le monde naturel, cette représentation du monde que l’on croit commune à tous, est une illusion. Le monde est avant tout notre monde personnel. Il n’est que le résultat de la façon dont notre conscience vise les choses et interagit avec ce qui l’environne.
Ce que l’on pense être le monde est essentiellement notre propre rapport au monde.

De l’intentionnalité, nous pouvons comprendre ainsi que l’univers du patient est pour le thérapeute fondamentalement mystérieux. Le patient est fondamentalement dans son monde propre. Il règne sur un monde en grande partie pour nous inaccessible. Le patient est de ce fait le plus à même de trouver ses bonnes solutions. Il doit être reconnu comme le souverain de son soin.
De l’intentionnalité, nous comprenons encore l’utilité de revenir à ce qui nous apparaît (le phénomène), de porter notre intérêt avant tout sur ce qui est là devant soi, en chair et en os.
De porter notre intérêt sur l’accessible plutôt que de s’illusionner sur l’inaccessible. Il s’agit de retrouver une liberté, de se libérer de l’illusion du monde que l’on nous vend dans les récits médiatiques, politiques, scientifiques et autres.

Alors, changer le monde devient à cette vue tout à fait possible : il suffit de s’affranchir de ce que Husserl nomme «l’attitude naturelle» (celle qui croit au monde «naturel», soit celui que l’on nous vend) et de changer notre intention, changer notre visée, porter notre regard ailleurs.

L’objectif du soin poétique est de viser différemment le monde si celui-ci est mal vécu, et ainsi de faire émerger de nouveaux éléments à la conscience, un autre espace plus favorable à sa santé, un rapport plus harmonieux aux choses, un habiter plus large, de nouvelles possibilités, un soin.

La pratique est donc basée sur l’intention de se lier, de relationner, de dialoguer autrement avec les choses présentes autour de nous. C’est un cheminement d’être à être dont on ne présume pas la trajectoire, un chemin charnel, par les sens, pour trouver un monde plus large et sensuel, pour se vivre de la chair du monde (Merleau-Ponty).

La visée que nous proposons pour investir ce monde plus large de possibilités qu’on ne le pense, l’intention suggérée pour changer notre monde vers un monde qui nous corresponde mieux, est l’ouverture à l’invisible (ce qui est à découvrir) par le langage poétique, et l’inspiration des forces de vie de la nature et de sa beauté.

Le cœur du soin poétique :

la poésie

Le soin poétique comme son nom l’indique se base sur la poésie, d’Hölderlin, de Char, de Rilke, de Chedid. Cette poésie propose une métaphore qui permet de se diriger dans la chair du monde, soit le monde dans son sens le plus large, au-delà de nos présupposés culturels. Elle est le véhicule pour explorer le mystère, un univers plus grand.

La poésie est une voix qui accompagne un chemin de la reliance à l’environnement, au monde visible et invisible. Elle explicite une ouverture à ce qui est.

La poésie permet de vitaliser une pensée ronde, celle de l’analogie, de l’association qui diffère de la pensée carrée, objective et technique. La pensée ronde est celle d’une intelligence ouverte, sauvage, celle de la verticalité, du vécu et de la chair.

La poésie fertilise l’imagination par la puissance suggestive de ses moyens de représentations, et alimente la connaissance des vérités éternelles.
La poésie renseigne sur les espérances, permet d’attraper ce que l’on ne sait pas consciemment, de transformer notre rapport au monde, et trouver des solutions pour mieux vivre, pour être « en santé ».

Une pratique aussi collective,

dans la nature

Le soin poétique peut se pratiquer collectivement, au-delà de la relation thérapeutique soignant-soigné. Le groupe permet à la personne qui souffre de ne pas s’isoler dans son symptôme ou dans un soin stigmatisant. Ce retour à l’autre, à la communauté permet de se sentir membre d’un corps commun, de se vivre bien dans monde commun, d’être conforté dans son humanité.

Le soin poétique gagne à se pratiquer dans la nature, et notamment en forêt. La forêt permet de faire silence un temps sur les projections humaines, nos intentions dirigées, les interprétations incessantes, une anxiété propre aux humains (l’horizontalité).
La forêt permet d’accéder à d’autres perceptions, de retrouver le plein air (la verticalité). La forêt propose une visée, une mise en lien avec le processus de vie à l’œuvre dans nature, le rythme des saisons, les éléments, le grand air, l’arbre et l’oiseau, pour que l’esprit soit happé par l’extérieur, vers une inspiration positive, une créativité, l’émergence de nouvelles possibilités. Être en forêt permet une pensée reliée, sauvage donc souveraine, une expérience augmentée qui tisse des connexions avec les choses du monde.

le soin poétique

en pratique

UNE RELATION THÉRAPEUTIQUE POÉTIQUE ?​

une relation thérapeutique poétique ?

(Mise à jour le 25/05/2024)

Le soin poétique se base une relation thérapeutique poétique. Cette « relation poétique » est notre objet de recherche. Elle est au travail. Elle se base sur l’enseignement des poètes, mais aussi sur la philosophie phénoménologique qui nourrit notre projet.

 

UNE RELATION QUI RECONNAÎT LE MYSTÈRE, MAIS QUI VA DANS LA PROXIMITÉ

 

La relation thérapeutique poétique considère l’autre, le soigné, comme fondamentalement mystérieux (Husserl), presque inconnaissable. Le soignant comprend que l’autre n’est jamais complètement disponible à son propre monde. Le soin poétique ne cherche pas le diagnostic. Le soignant doit donc à la fois baser son soin sur le constat de son ignorance et dans le même temps bien se tenir en la présence du soigné, chercher inlassablement et être atteint par la proximité de cet autre, par ce qu’il nous apparaît de lui, par ce qu’il nous donne à voir. Il s’agit finalement de laisser venir à soi, par la présence et l’écoute, notamment ce qui manque pour soigner. Face à cet autre, n’est respectueux que le non-savoir radical. Ce qu’il vit, il est le tout premier à le vivre (Singer).

 

UNE RELATION BASÉE SUR L’ÉCOUTE POÉTISANTE

 

La relation thérapeutique poétique se base ainsi sur ce que nous nommons l’écoute poétisante, celle qui tient ferme la volonté de ne pas entraver l’autre dans son élan de surgir, dans son envie d’être ce qu’il est, de le laisser jaillir, mais en accompagnant le surgissement, en en équilibrant le bond, en cherchant sans l’abandonner son origine, son essence. Dans l’écoute poétisante, le soignant ne met pas à distance, il pâtit et compatit, il tient tête au caractère difficile de la situation. Cette façon d’écouter reconnaît dans le soigné un être original, libre, comme un souverain qui doit régner sur son monde (autour du poème le Rhin d’Hölderlin). Soigner poétiquement, c’est dévisager, parler, reconnaître par le regard et la parole la souveraineté intacte, aussi celle de ceux qui ont tout perdu (Bobin).

Chercher le secret du surgissement, se tenir dans la proximité de l’origine, c’est l’unique tâche de la poésie. La poésie est l’instauration de l’Être (Heidegger), et c’est dans cette ouverture qu’il faut chercher des possibilités de soin.

 

UNE RELATION DANS UN ESPACE OUVERT, MAIS DANS UN LIEN « TENDRE »

 

La relation thérapeutique poétique place le soignant et le soigné dans l’ouvert, dans un espace sacré. Le terme sacré pour le poète Hölderlin, est entendu comme ce qui est entier. Ce qui est sacré pour le poète est ce qui complète l’unilatéral de celui qui souffre, ce qui équilibre le déséquilibre, ce qui donne du concret à l’abstrait par l’accès à une compensation harmonique de ce qui lui manque, de sorte qu’il devient un tout. Il retrouve son unité. Possiblement, il guérit.

Cette compensation harmonique a trait à ce que Hölderlin nomme l’Innigkeit, que l’on pourrait traduire par le tendre, la tendresse. Le tendre doit être entendu au premier sens du terme, comme l’instauration d’une tension intense, d’un tonus, d’un lien soutenu entre le soignant et le soigné. Les repères usuels sont abolis. L’un devient disponible à l’appropriation du propre de l’autre, à la transformation, à l’apprentissage.

Ce n’est pas sans lien avec l’amour, dimension que nous mettons aussi au travail, au service du soin. L’amour, celui qui pose un regard ouvert sur l’être aimé, qui reconnaît sa beauté, le traverse pour atteindre son fond, ou une destination plus lointaine, une intimité. L’amour, comme à la fois mémoire de ce qui est confié et attention à l’avenir vers lequel on se tend. L’amour est le vouloir même de l’être, celui qui atteint le fond de l’être qu’il aime, sans pour autant fonder ce fond. Il s’agit d’être dans un lien autant désintéressé que généreux, un lien dans la bonté. C’est peut-être la qualité de ce lien en lui-même qui apporte soin et possiblement guérison, avant même les mots ou la livraison de connaissances techniques.

 

UNE RELATION DE RÉCIPROCITÉ, DE DIALOGUE, D’UN COMMUN.

 

La relation thérapeutique poétique est une relation qui perçoit l’autre comme son semblable (un corps semblable à mon propre corps), par analogie (Husserl). L’un s’appréhende conformément au sens de l’autre, tendant vers une égalité, une similarité, la création d’une conscience commune plus que d’une différence, une intention commune de vivre une expérience. Chacune de ces compréhensions d’autrui crée de nouvelles associations et ouvre de nouvelles possibilités de compréhension par la réciprocité de la relation à deux, un appariement. C’est un dialogue.

 

Et ce dialogue peut se vivre au-delà du corps et ainsi me donner accès aux vécus psychiques d’autrui, ses états d’âme, par le biais de leur manifestation corporelle. Lorsqu’une personne est en colère, ses mains tremblent, sa voix hausse de ton, son visage rougit. Je m’y reconnais. Chaque compréhension réussie d’autrui permet de me comprendre en retour par la réversibilité inhérente à l’appariement, en me dévoilant les horizons de ma propre existence charnelle et psychique. Le soin de l’un devient le soin de l’autre.

 

La relation thérapeutique poétique pourrait donc viser à soigner cette situation commune, une chair commune (Merleau-Ponty) formée par le couple « soigné-soignant », par une vision solidaire, deux organes d’un même corps. Comme soigner une danse, soigner une musique que l’on mène à deux : préserver les rythmes, reconnaître les vibrations, savoir s’accorder, pouvoir accueillir la beauté. La réciprocité ici se distingue bien du copinage ou de la familiarité. Il s’agit de marquer sans ambiguïté cette distinction en tenant fermement l’intention du soin de l’autre qui anime dès le départ cette relation.

 

Et c’est précisément pour ce soin de l’autre qu’il faut savoir aller parfois dans une relation thérapeutique sans but, sans intention, sans l’obstination de réussir, de guérir. Laisser sur le côté sa volonté. Presque pourrait-on dire, ne pas penser à soigner. Être juste dans la présence, celle que nous enseigne la poésie. Et alors, tout d’un coup, le soin part dans le sens de l’art. Quelque chose soigne ! Quelque chose vient de soigner !!

 

MÉDITATIONS POÉTIQUES

Tous les vendredis de 13h30 à 14h30

au parc de la Cerisaie – Lyon 4è

Séances animées par Séances animées par Jean Faya, Annick Gotteland et Lya Artur

Accès libre et gratuit

 

Tous les détails pour venir à la prochaine séance

MÉDITATIONS POÉTIQUES

(Mise à jour le 10/05/2024)

Let-Know Café et le docteur Jean Faya proposent une fois par semaine, un temps collectif de méditation, convaincus des bienfaits de cette façon d’être pour notre santé.

La méditation poétique, c’est une pratique de soin issue du travail de recherche de l’Institut. Elle s’inspire des philosophies d’Edmund Husserl, de Maurice Merleau-Ponty, de Friedrich Hölderlin…

Il s’agit le temps des séances de porter son attention autrement, de viser autrement ce qui est présent. Il s’agit de trouver une liberté, un rapport au monde plus harmonieux, une façon plus large et plus enchantée d’habiter nos existences. Il s’agit de trouver de nouvelles possibilités.

C’est aussi l’occasion de vivre une relation de soin plus horizontale, plus collective et plus réciproque.

La séance dure une heure chaque vendredi de 13h30 à 14h30, toute l’année, au Parc de la Cerisaie, Lyon 4. Après un temps d’introduction, il est proposé une méditation guidée par la lecture d’un poème, puis un deuxième temps de méditation libre. La poésie est pour notre pratique comme une voix qui accompagne un voyage, une ouverture à l’invisible. Elle fertilise notre imagination. Elle nous lie à la beauté. Elle renseigne nos espérances. Elle contribue à trouver soi-même et pour soi de nouvelles perspectives.

La méditation poétique se déroule dans le « bois » du Parc de la Cerisaie. Cet environnement naturel permet de faire un certain silence sur notre environnement humain avec ses projections, ses interprétations. Il permet de retrouver le « plein air », de proposer une visée, une inspiration : celle du processus de vie à l’œuvre dans le rythme des saisons, la façon d’être des arbres, des oiseaux, du ciel, de la terre, des éléments et de tout ce qui habite le lieu qui nous accueille. Le programme proposé est un cycle de 25 méditations dans ce sens sur 6 mois.

Ce temps est ouvert à tous et entièrement libre. On ne demande pas d’engagement de régularité ou de prévenir de sa venue. Une pratique régulière est cependant recommandée pour s’imprégner au mieux de la démarche. Les séances sont gratuites.

Nous choisissons de nous réunir chaque semaine, et cela, quelle que soit la météo, afin de vivre le rythme annuel du lieu. Cela nécessite de bien vous renseigner avant la séance sur la météo prévue pour venir bien équipé. Il faut être bien et confortable pour vivre pleinement l’expérience !

Cercles poétiques de soin

1 séance par trimestre
5 h – en forêt

Séances animées par Lya Artur et Jean Faya

30 € (paiement sur place)

 

S’inscrire au prochain cercle

Cercles poétiques de soin

(Mise à jour le 30/04/2024)

Le cercle poétique de soin est une pratique de soin poétique qui se déroule en forêt sur un temps 5 heures environ. C’est un travail qui se base sur ce qui fonde les recherches de Let-Know Café, l’invitation d’Edmund Husserl à viser autrement le monde pour ouvrir des possibles ; sur l’invitation de Maurice Merleau-Ponty d’investir la verticalité de notre existence, sa chair, et non pas la seule horizontalité des rapports strictement interhumains ; l’invitation de Gaston Bachelard d’aller rencontrer, d’aller rêver les sources de la tranquillité et de la beauté du monde, pour mieux les trouver et les voir.

La séance est basée sur un rituel toujours identique qui vise à vivre autrement notre rapport à ce qui nous entoure. Il s’agit de nous libérer de nos interprétations, de nos préjugés, de nos pensées automatiques, pour nous ressaisir comme source principale de la compréhension de ce que nous sommes et des réponses aux questions que nous nous posons. Il s’agit de ressentir nos possibilités propres en se rendant disponible à un dialogue original avec les participants et tous ceux du lieu qui nous accueille (arbres, oiseux, soleil, pluie, vent) par une immersion très progressive dans le monde de la forêt.

 

L’APRÈS-MIDI COMMENCE PAR UN TEMPS D’INTRODUCTION :

 

On rappelle les principes et les intentions du cercle. On observe le lieu, on se présente, on salue les éléments et la forêt.

On lit le premier poème, le poème luciole, qui éclaire la thématique qui est proposée pour tout le déroulé.

 

IL S’EN SUIT UN TEMPS DE MÉDITATION

 

Il est guidé par la lecture du deuxième poème, le poème chemin, toujours du poète Friedrich Hölderlin. Il propose une direction pour le travail de soin, une voie possible à emprunter ensemble, à explorer, une mise en image de la nature et de la situation présente par la cosmogonie du poète.

 

PUIS NOUS PROPOSONS « LE VOYAGE POÉTIQUE »

 

Le voyage poétique, c’est un peu comme un jeu d’enfant. C’est un voyage, car c’est une invitation à aller vers l’invisible du haut du monde, ou l’invisible du bas du monde, soit à porter notre curiosité vers le haut ou vers le bas, de ce qui est déjà perçu, vers ce qui est à percevoir, qui n’attend que notre regard et notre attention. Il s’agit d’investir la verticalité.

C’est un voyage poétique, car il va s’inspirer de deux poèmes lus et de la pleine présence aux éléments, à la beauté de la forêt et de ceux qui l’habitent, et à aux personnes qui participent.

Le véhicule du voyage est le tambour. Le temps du tambour et le temps de l’imaginaire, de la rêverie, une invitation à mettre en image tout ce que nos sens, notre conscience, notre intelligence n’ont pas encore rencontré (l’invisible du monde). Il s’agit de s’y rendre disponible et de le laisser apparaître, s’ouvrir au surgissement. C’est amener notre être dans un champ plus ouvert.

Les moteurs du voyage sont l’intention et les questions que vous voulez mettre au travail.

Nous proposons une intention pour le voyage, celle de vous guider dans une rencontre imaginaire précise, un lieu imaginaire précis, un dialogue où vous allez porter vos questions.

Le principe est de chercher des réponses à votre question. On vise aussi cette habilité à aller chercher des réponses à nos questions (qui surgissent face à une curiosité, un désordre, une maladie) en dehors du périmètre de la question, dans un champ plus large que la question. Chercher une réponse à la question au-delà du champ de la question. Trouver des solutions inédites.

Comme l’écrivait encore Rimbaud, l’objectif des cercles poétiques est bien d’être comme le poète, soit de travailler à se rendre voyant, arriver à l’inconnu par le dérèglement de tous les sens, pour trouver des solutions nouvelles.

Les mondes d’en haut et en bas sont la source de ce qui est là, de ce qui fait notre vie. Le principe du voyage est d’interroger la source pour mieux voir ce qui fait notre existence ! Voyager là-bas par l’imaginaire, pour mieux vivre ici !

Aller dans le non-ordinaire pour mieux relationner avec le monde ordinaire.

Trouver une liberté, vivre/trouver sa souveraineté, retrouver des possibilités, des voies pour vivre mieux, une harmonie.

Le corps poésie

Au travail

Avec Giovanna Parpagiola,

chercheuse et danseuse

et Jean Faya

 

Les informations bientôt

Le corps poésie

Le corps poésie est notre nouveau projet de pratique, autour d’un soin poétique par le corps. Ce sera une nouvelle déclinaison du travail de recherche de Let-Know Café. Devenir un corps poésie pour vivre mieux… Allez à la rencontre de douze sources pour devenir corps poésie ?!? Peut-être votre prochaine grande aventure !!! On vous en cause dès que l’on a bien avancé.

 

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